Cas Clinique JFR 365 - N° 44
Corinne Bordonné

Histoire de la maladie

Patient de 33 ans

Contexte : 

Infertilité primaire du couple depuis 1 an 1/2
Echec de deux tentatives d’insémination.
 
Dysménorrhées secondaires depuis l’âge de 25 ans, efficacité de la pilule pendant 6 ans . Arrêt de la pilule il y a 2 ans pour le projet de grossesse, reprise progressive des douleurs.
Il s’y associe depuis 6 mois des dyschésies sans rectorragies et des cystites récidivantes, mensuelles.
 
On demande une échographie qui montre un utérus rétroversé, et un CFA 1+4
il n’est pas fait mention du secteur postérieur ou antérieur.
 
Une IRM est demandée pour exploration des symptômes et dans le cadre de l’infertilité

La professeure Ingrid Millet, radiologue au CHU de la Peyronie à Montpellier, présente une séquence pédagogique sur la prise en charge des urgences gynécologiques en imagerie. Accompagnée de manipulatrices en IRM et de collègues, elle explique comment choisir entre échographie, scanner ou IRM, en fonction du profil de la patiente : âge, statut hormonal, taux de bêta-HCG.

Elle détaille l’approche diagnostique pour :

Des cas cliniques sont analysés en scanner avec des explications claires sur comment repérer l’utérus, les ovaires, les trompes, l’appendice, et identifier la présence d’épanchements ou de signes inflammatoires.

 

L’IRM est présentée comme l’examen le plus performant, quand elle est disponible, grâce à sa capacité de caractérisation fine des liquides et tissus pelviens.